Parfois oui !!!!! Lorsque l’approche s’effectue par vent violent , les pilotes majoreront très sensiblement leur vitesse. Les variations de vitesse du vent , appelées « gradients de vent », peuvent en effet être très importantes, voire beaucoup plus importantes que les capacités d’accélération des avions de ligne .
Donc, un seul remède pour permettre de conserver une vitesse suffisante par rapport à l’air : majorer la vitesse d’approche. Ceci permettra à l’avion de conserver une vitesse par rapport à l’air supérieure à la vitesse de sustentation minimale, en cas de très brusque diminution du vent . Bien évidemment, qui dit vitesse élevée, dit poussée des réacteurs élevée ! Une poussée de réacteur plus élevée entraîne donc un peu plus de bruit !
(1 commentaire)
d’accord sur l’augmentation de poussée, mais les nuisances sonores proviendront plus des variations rendues nécessaires par le coté rafaleux du vent rencontré. D’autre part, on peut être inhabituellement importuné par le bruit propagé par le vent loin de sa zone d’émission. (exemple moins de bruit à Sucy si vent du nord, car le bruit émis sur la finale est déporté vers le sud)