20 avril 2024

Editorial du journal n°13 : Après les fêtes de septembre, votre association ne s’est pas endormie sur ses lauriers! OYE et son président ont été invités à participer et animer des tables rondes aux Assises d’Orly sous la présidence des Conseils Généraux de l’Essonne et du Val de Marne, à « Ville et Aéroport »association nationale d’élus sur le thème : Orly un déclin inéluctable ?» Et enfin à la Direction Générale de l’Aviation Civile :« les impacts économiques de l’aviation civile? ».Vaste programme ! Votre président a bénéficié à chaque fois d’un temps de parole suivi d’échange avec les personnes présentes dans la salle . Ainsi, nous avons pu, avec d’autres associations réaffirmer avec insistance notre ferme intention de continuer à peser sur les décideurs afin que les limites environnementales gérant la plate forme d’Orly ne soient pas menacées.


Mais les attaques sont plus précises et plus rapides notamment au travers de la Chambre de Commerce et d’Industrie et surtout dans les propos même du Préfet de Région qui aux états Généraux du Schéma Directeur de la Région Ile de France a tenu les propos suivants « Concernant le devenir des plates formes aéroportuaires, je tiens à indiquer très clairement que ce n’est pas au SDRIF, qui est un document d’urbanisme, de postuler sur un éventuel plafonnement du nombre de mouvements ou sur la mise en place d’un couvre-feu. » Ne laissant planer aucun doute (pour ceux qui en avaient encore) sur la volonté manifeste du gouvernement de remettre en question l’avenir de la plate forme d’Orly devant l’échéance à court terme de saturation de la situation en Ile de France.

Le gouvernement, avait enterré le projet du 3ème aéroport dès juillet 2003, seule infrastructure susceptible de diminuer les nuisances en Ile de France. Mr GONNOT, dans son rapport de la commission parlementaire : «Quelle politique aéroportuaire à l’horizon 2020? », écrivait en conclusion page 211 : «Si les évaluations laissaient entrevoir des évolutions différentes de celles décrites dans le rapport, ou si les conclusions de cette mission n’étaient pas mises en œuvre, le gouvernement devrait rapidement prendre des mesures conservatoires sur un ou des sites nouveaux permettant la construction de plates-formes complémentaires. La mission estime néanmoins que l’amélioration du cadre de vie des riverains doit, aujourd’hui et avant toute autre décision, constituer un objectif prioritaire pour les pouvoirs publics et les autorités aéroportuaires, ce qui n’a pas été le cas dans le passé. La situation en Ile de France est explosive et seule la mise en œuvre rapide des mesures préconisées par la mission permettra aux populations de la région de se réconcilier avec les installations aéroportuaires ».

D’autant qu’un récent rapport datant de fin 2005 souligne que la région parisienne comme d’autres régions en Europe devrait souffrir d’un important déficit de capacité entre 2015 et 2025. C’est pourquoi, les associations telles que la vôtre, les collectivités locales, ne doivent pas être seulement des instruments de communication mais être aussi totalement partie prenante de toute décision et ceci dans la plus grande transparence.

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